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Contrôle technique : Ce qui a changé depuis le 20 Mai 2018

Depuis le 20 mai 2018, le contrôle technique s’est durci et pas mal de choses ont changé, surtout pour les automobilistes. Ces changements d’ailleurs, ne devraient pas trop faire plaisir à leurs portefeuilles.

Mis en place il y a maintenant 25 ans, le contrôle technique doit se faire, dans un premier temps, six mois avant le quatrième anniversaire de son véhicule, puis tous les deux ans. Si les fréquences de contrôles ne changent pas, l’examen lui, en accord avec la décision de la Commission Européenne, se veut plus sévère. Les maîtres-mots sont : sécurité et prévention.

Les changements principaux dans le nouveau contrôle technique :

Plus de points contrôlés : Avant le 20 mai 2018, il y avait 123 points de contrôle sur une voiture, depuis le 20 mai, il y en a 133.

La palette des « défaillances » que peut relever le contrôleur sur un véhicule est élargie : En effet, avant le 20 mai, un contrôleur pouvait relever sur un véhicule jusqu’à 410 « défaillances » (que l’on appelait à l’époque « défauts »). Désormais, il peut en relever jusqu’à 610. De plus, ces « défaillances » sont maintenant classées en trois catégories :

  • La défaillance « mineure » : elle regroupe 140 « défaillances contestables ». Par la suite, il ne sera pas nécessaire d’effectuer une contre-visite, mais une réparation vous sera conseillée.
  • La « défaillance majeure » : elle regroupe 341 « défaillances contestables ». La contre-visite est, cette fois, obligatoire. Néanmoins, vous disposerez d’un délai de deux mois, pour effectuer les réparations, avant la nouvelle contre-visite.
  • La « défaillance critique » : c’est la plus sévère. Elle regroupe 129 « défaillances contestables ». Le conducteur se voit alors apposer une vignette sur sa voiture, il n’est plus autorisé à rouler, à partir de minuit le jour du contrôle (s’il le fait, il encourt une amende de 135 €). Une fois, qu’il a effectué les réparations nécessaires, le conducteur doit réaliser une contre-visite dans un délai de deux mois.

Le contrôle technique devient plus long et donc coûte plus cher. Tous les nouveaux points de défaillances que l’on vient de vous citer et qui seront contrôlés, allongent durée du contrôle technique. Ainsi, de 30 minutes auparavant, on passe maintenant à 45 minutes. Le prix lui, augmente de 15 à 20 %. Enfin, autre nouveauté, vu que les contre-visites seront plus fréquentes, il est possible qu’elles deviennent payantes.

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